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Protest for Freedom of Speech · Indivisible
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Protest for Freedom of Speech · Indivisible
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Israele - Gaza, le news. Media, 50 morti nei raid sulla Striscia: tra le vittime tanti bambini
Israele: useremo forza senza precedenti. Esodo a Gaza City: metà popolazione costretta a fuggire
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Ook mama Thiam reageert messcherp na opgave van haar dochter op WK: ‘Waar ze ook gelukkig is, ik steun haar volledig’
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Cancel Fascism, Reinstate Kimmel Orlando · Indivisible
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Lega, a Pontida Vannacci tra i cori: “Saremo gli eredi di Charlie Kirk”. E a sorpresa arriva Salvini
Al via la kermesse che rende omaggio all’influencer conservatore ucciso (domani ci sono i funerali). Grande accoglienza per l’ex generale. Il leader si present…
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Vrijgelaten Wit-Russische dissident verdwijnt aan grenspost: ‘Ze doen alsof ze van niks weten, maar mijn man is in hun handen’
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SAT 9/20 @11:45 - MAKE BILLIONAIRES PAY MARCH! with Target Majority NYC · Indivisible
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À La Haye, une manifestation anti-immigration prend un tour “extrêmement violent”
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Trump torna ad attaccare David Letterman: “È un perdente”. E su Obama: “Non sa di cosa parla”
Il famoso ex conduttore del “Late Show” nei giorni scorsi si è unito al coro in difesa di Jimmy Kimmel
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Lea Melandri: “Care femministe, impariamo a pronunciare la parola amore”
Una delle madri del movimento per l’uguaglianza dei diritti, scrive un libro sul filosofo viennese razzista Otto Weininger che ha teorizzato la donna come “sol…
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La moitié des vols prévus à Brussels Airport ce dimanche devraient être annulés - RTBF Actus
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La cancel culture di Trump, ecco come agisce la censura Maga
Una vittima collaterale dell’omicidio di Kirk è l’impegno della destra per la libertà di espressione. Il controllo di idee e linguaggio avviene con un’alleanza di investimenti pubblici, authority e aziende
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Fêtes de Wallonie et discours politiques à Namur : 'Nous faisons ce que nous avons promis de faire' maintient Adrien Dolimont - RTBF Actus
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Bloomberg: переговоры на Аляске убедили Путина, что Трамп не будет вмешиваться в войну. После их встречи РФ стала наносить удары по Украине в два раза чаще — Meduza
Президент РФ Владимир Путин считает, что эскалация российско-украинской войны — лучший способ заставить Украину начать переговоры на его условиях, утверждают источники Bloomberg, близкие к Кремлю.
www.editorialedomani.it
Muoversi con equilibrio e pazienza. Ecco lo sminatore Leone XIV
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Salvini a Pontida: 'Sto meglio'. Vannacci: 'La sinistra fa la vittima, Saviano ha la scorta e io no' - Notizie - Ansa.it
In giornata per il leader della Lega controlli per calcoli renali, era atteso domani alla manifestazione. 'Oggi non potevo non esserci, siete il mio riposo'. Il vicesegretario del partito: 'Dobbiamo diventare gli eredi di Kirk' (ANSA)
roma.repubblica.it
Stefano De Martino e Caroline Tronelli, lite in un ristorante a Roma: “C’entra Belén”
La coppia, reduce da un’estate tormentata dal caso dei video intimi rubati, è stata fotografata dal settimanale Oggi in un locale nel quartiere Prati
www.rtbf.be
Le Pentagone impose aux journalistes de lui soumettre leurs articles avant publication
Ces nouvelles conditions, transmises vendredi soir aux journalistes concernés, constituent une nouvelle étape dans la...
www.cbc.ca
'Overwhelming' summer ends for thousands of Manitoba wildfire evacuees returning home | CBC News
More than 2,000 residents of two First Nations and a town in northern Manitoba who were forced out by wildfires this summer are returning to their homes, after spending months in hotels during the worst wildfire season the province has seen in decades.
theins.ru
В Ростовской области нашли дом, где удерживали 17 человек в рабских условиях
В Ростовской области (хутор Пустошкин) обнаружили дом, где держали людей в рабских условиях
fr.euronews.com
Belgrade : un méga-défilé militaire sur fond de contestation
Ce défilé illustre la complexité de la politique étrangère de la Serbie, qui doit concilier ses ambitions d'adhésion à l'UE avec des partenariats allant de la Russie à Israël. Il adresse aussi un message clair à son plus proche rival, la Croatie, qui avait organisé un défilé similaire en juillet.
information.tv5monde.com
Qui est Patricia Douglas, celle qui a osé braver Hollywood en dénonçant son violeur, 80 ans avant #MeToo?
Par Terriennes Par Fasséry Kamissoko Qui connait le nom de Patricia Douglas ? Victime d'un viol lors d’une soirée à Hollywood, la jeune actrice et danseuse américaine a eu le courage d'attaquer la Metro-Goldwyn-Meyer en justice. C'était dans les années 30... L’auteur de BD français Halim explique à Terriennes pourquoi il a choisi de raconter son histoire. Qui connait le nom de Patricia Douglas ? Victime d'un viol lors d’une soirée à Hollywood, la jeune actrice et danseuse américaine a eu le courage d'attaquer la Metro-Goldwyn-Meyer en justice. C'était dans les années 30... L’auteur de BD français Halim explique à Terriennes pourquoi il a choisi de raconter son histoire. Petite, elle imaginait son nom en lettres d'or en haut de l'affiche. Mue par une quête de gloire et de reconnaissance dans le cinéma, la jeune Patricia Douglas s’installe en Californie au début des années 1930 non loin de "l'usine à rêves": Hollywood. Mais le mot "Fin" apparaitra sur l'écran de sa carrière plus tôt qu'elle ne l'avait sans doute prévu. Après deux courtes apparitions dans So This Is Africa (1933) et Chercheuses d'or (1933), son parcours d'actrice et de danseuse s'achève en 1937, à l’issue d’un scandale retentissant. Conviée à une soirée aux côtés d’autres actrices et danseuses, la jeune femme est violée par David Ross, un employé de la MGM, qu’elle poursuivra devant les tribunaux afin d’obtenir justice. Un pari risqué Un pari risqué pour l’époque dans le microcosme hollywoodien, où tout le monde "travaillait de près ou de loin pour la MGM", comme tient à nous le préciser lors notre entretien l’auteur de BD français Halim. C’est donc sans surprise que la jeune actrice sera harcelée, diffamée et longtemps réduite au silence jusqu’à la sortie d’un article en 2003 et d’un documentaire consacré à cette affaire en 2007 par le journaliste américain David Stern, sans qui, personne, n’aurait entendu parler de cette sombre histoire. Patricia Douglas subira les conséquences de ce viol toute sa vie. Elle meurt en novembre 2003. C’est une industrie tout entière qui a "fini le travail" de David Ross, en tuant socialement et économiquement la jeune femme. Halim Auteur et dessinateur de bandes dessinées, Halim a publié plusieurs albums, dont Petite Maman qui aborde la question de la maltraitance des enfants. Avec Seule contre Hollywood , l'auteur met son engagement au service d'un album qui décortique les rouages d’un gigantesque système, celui-là même qui a broyé tant d’actrices jusqu’à l’éclatement du mouvement #MeToo à Hollywood, en 2017. Entretien avec Halim Terriennes : Comment ce projet est-il né ? Halim : Ce projet est né de mon intérêt pour les histoires qui concentrent à la fois le récit intime et universel. Celles qui sont évocatrices, comme le sont les contes ou les tragédies grecques, et intemporelles. C’est-à-dire qui vont au-delà du contexte dans lequel elles s'inscrivent. L'histoire de Patricia Douglas fait partie de celles-là. Ce qui m'a heurté dans son histoire, c'est qu’il y a eu deux agresseurs. En premier, David Ross, son violeur, que tout le monde désigne comme l'auteur du crime. Ensuite, l'institution hollywoodienne, fondée sur le capital, l'exploitation et la domination des plus faibles. C’est donc une industrie tout entière qui a "fini le travail" de David Ross, en tuant socialement et économiquement la jeune femme. C'est ce que révélera plus tard, en 1963, le producteur Eddy Mannix, lors d’une interview par des mots assez forts : "Nous l'avons fait assassiner". Des médecins lui ont inventé des maladies vénériennes. La police lui a collé des mœurs dissolues à travers des faux rapports. Halim Comment ce système aliénant les femmes qui travaillent dans le cinéma aux États-Unis a-t-il pu perdurer pendant des décennies, jusqu’à l’émergence du mouvement #Metoo à Hollywood en 2017 ? Halim : Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en 1937, il y avait à Hollywood une société dite "civilisée", qui s'est construite exactement comme un état autoritaire, voire une organisation criminelle. Il y avait une hiérarchie, des comportements discriminants envers les minorités, des grilles de salaires différents en fonction du genre et de la couleur de peau, etc. C’est dans cet environnement gangrené par le racisme et le patriarcat qu’a émergé une "culture du viol", qui fait que beaucoup d’hommes trouvaient normal de s'adresser à une femme comme à une bête écervelée, corvéable, et à la disposition des hommes. D’ailleurs, dans beaucoup d’affaires de viol, ce sont les coupables qui essaient de plaider leur innocence. Dans le cas de Patricia Douglas, c’est le contraire qui s’est produit, puisque, malgré le fait d’avoir été victime de viol, elle devait en plus se battre pour montrer qu'elle n'était coupable de rien. Tout le monde l'attaquait ! Ça montre la façon dont la société a, depuis longtemps, le réflexe de culpabiliser les femmes victimes d’agressions sexuelles. Et elle le fait pour une seule et unique raison : protéger ses intérêts. Car sans patriarcat, il n’y a pas de paternalisme. Sans paternalisme, il n’y a pas d'autorité. Sans autorité, il n’y a pas d'ordre. Et sans ordre, il n’y a pas de pouvoir ni de privilèges. L’histoire de Patricia Douglas le montre très bien. Seule contre Hollywood montre les intimidations et campagnes de décrédibilisations auxquelles Patricia Douglas a été confrontée, à l’époque… Halim : Déjà, parmi les 120 jeunes femmes présentes à cette tragique et horrible soirée, certaines ont été payées pour témoigner contre Patricia Douglas. Celles qui désiraient l'aider ont été menacées. Sa mère a aussi été soudoyée. Les médias l’insultaient et la faisaient passer pour une mauvaise personne. Certains médias ont même dévoilé son adresse. Des gens se sont mis à taguer des insultes sur sa porte d'entrée. Des médecins lui ont inventé des maladies vénériennes. La police lui a collé des mœurs dissolues à travers des faux rapports. Le juge étant un corrompu - il avait lui-même violé une jeune fille de 16 ans - s’est montré sévère à son endroit lors du procès. Pour une femme, c'était vraiment une époque difficile. C’est pourquoi il était important de faire le procès à la fois de ce système patriarcal et de cette époque. L'affaire Patricia Douglas lève le voile sur tout un tas de situations malheureuses qui ont eu court pendant longtemps à Hollywood. Elle met une lumière crue sur le continuum de violence sournois qui existe encore aujourd'hui, avec des "salariés" qui n'ont même pas besoin de se connaître pour aller dans le même sens, obéir à un ordre immoral et agir de façon inhumaine. Le système MGM s'est senti sérieusement menacé par cette jeune femme de 20 ans qui ne réclamait pourtant que justice en défendant son intégrité. Halim À l’époque, personne ne voulait et ne pouvait s’en prendre à la MGM. Cela aurait été mordre la main qui les nourrissait, car qu’ils soient médecins, policiers, juges, avocats ou journalistes, une grande partie de la ville de Los Angeles travaillait de près ou de loin pour la MGM, qui était alors le plus grand studio de cinéma au monde. Connaissait-elle les risques qu'elle encourait ? Halim : Patricia Douglas ne savait pas que s’attaquer à la MGM, c'était s’attaquer à la ville de Los Angeles tout entière et à un système dont tout le monde était dépendant. En revanche, la réaction ultra-violente de cette industrie à son égard, montre à quel point elle a réussi à ébranler le système, à faire paniquer les studios. Le système MGM s'est senti sérieusement menacé par cette jeune femme de 20 ans qui ne réclamait pourtant que justice en défendant son intégrité. Son acte était vraiment courageux et révolutionnaire. En cela, Patricia Douglas est à la fois une pionnière, une héroïne et un exemple au sens noble du terme. Comment avez-vous découvert l’histoire de Patricia Douglas ? Halim : Ce projet est né de la lecture d'un article, qui reprenait l' enquête du journaliste David Stern pour Vanity Fair . Dès la fin de la lecture de cet article, je me suis dit qu’il fallait absolument me documenter davantage sur cette histoire pour en faire un album, qui disséquerait au scalpel la violence institutionnelle dont on parle trop peu, et qui peut détruire n'importe quel individu, quel que soit son sexe, son genre, sa classe sociale, son appartenance ethnique ou ses opinions. Que révèle cette histoire de l’âge d’or d'Hollywood ? Halim : Elle révèle un système d'exploitation des richesses et des corps à son zénith où seuls les puissants sont vraiment heureux. Ce n’est d’ailleurs pas le seul "âge d’or" où de tels phénomènes ont été observés. L'âge d'or de la Renaissance avoisine l'époque du commerce triangulaire et de l'esclavage. Les "Trente glorieuses" ont bénéficié de l'exploitation des colonies occidentales. L'âge d'or d'Hollywood, qui a permis aux studios d’avoir les pleins pouvoirs sur des vies humaines, s’inscrit dans ce continuum. Il y a eu beaucoup d’abandons d’enfants, de dépressions et de suicides durant cet âge d’or hollywoodien. Malgré cela, "l'usine à rêves" fonctionnait... Halim Les violences subies par les femmes qui travaillaient dans le cinéma étaient abjectes. Elles ont été confrontées à toutes sortes d’abus : des contrats de travail inférieurs à ceux des hommes, une surveillance constante de leur poids, de leur vie intime et de leurs mœurs, des punitions infantilisantes comme le blocage de leurs comptes bancaires. Des avortements clandestins étaient réalisés sans anesthésie dans des chambres d’hôtel sur les actrices qui tombaient enceintes et qui par conséquent, pouvaient mettre en péril le tournage d'un film. Il y a eu beaucoup d’abandons d’enfants, de dépressions et de suicides. Malgré cela, "l'usine à rêves" fonctionnait, les gens continuaient d’aller au cinéma. L'industrie cinématographique générait des centaines de millions de dollars, chaque année, à travers le monde. Malgré la sortie d’un article en 2003 et du documentaire Girl 27 consacré à cette affaire en 2007, le récit de Patricia Douglas est longtemps resté méconnu du grand public, et ce, malgré le mouvement #Metoo qui a mis en avant des figures féminines courageuses. Comment l’expliquez-vous ? Halim : Si Patricia Douglas n'est pas reconnue comme une figure héroïque et pionnière des mouvements de libération des femmes qui travaillent dans les milieux du cinéma, 80 ans avant #Metoo, c'est parce que son histoire révèle l'organisation institutionnelle d'une "culture du viol" ainsi qu’une impunité du pouvoir. Il ne s'agit pas seulement d’un acteur ou d’un producteur, mais d’un système tout entier. C'est probablement cela qui rend difficile la reconnaissance, même posthume, de Patricia Douglas. Depuis plusieurs années en France, la bande dessinée a permis de raconter l’histoire et le combat de femmes inspirantes... Halim : Etant surtout constituée d’images, la bande dessinée permet plus facilement de sensibiliser différents publics. Elle a vraiment cette capacité de sensibilisation que n’a pas l’essai, par exemple. Ce qui a permis la réhabilitation de figures féminines héroïques, dignes d'être commémorées et citées comme exemple. C’est un geste fort qui contribue à la démocratisation de la révolution féministe en cours. Dans ce processus de sensibilisation, il est important de ne pas oublier, ni d'exclure des luttes féministes les femmes racisées et non occidentales. Les femmes noires et les femmes arabes sont encore trop exclues du féminisme "acceptable". C’est ce que montrent d’ailleurs certains stéréotypes liés à l’africanité ou à l’arabité de ces femmes, et qui empêchent en Occident beaucoup de les concevoir comme pouvant être aussi "inspirantes". Peut-on qualifier Seule contre Hollywood de BD féministe? Halim : Je définirais cet album comme un polar féministe et historique, tiré d'une histoire vraie. J'avais à cœur, comme dans mes précédents albums ( Petite Maman , La Maison des Enfants ) de construire une narration vivante, polyphonique, avec une réelle tension narrative et dramatique tendue comme un arc. Une sorte de page-turner, comme le serait un thriller policier impossible à lâcher. Avez-vous d’autres projets similaires en cours ? Halim : J'écris en ce moment plusieurs scénarios de bandes dessinées pour des collègues auteurs et autrices. J’entame un tournant dans ma carrière : le retour vers le divertissement populaire, la BD de genre. Mes prochaines bandes dessinées traiteront d'écologie, des LGBTQIA+, de l'islam, et même de sexualité. (Re)lire dans Terriennes : Anne Bouillon, l'avocate qui plaide pour elles Jeanne Chauvin, avocate pionnière : "La plaidoirie dans le sang"